Bonjour à tous et toutes !
Ce mois ci, je vous présente l’auteure Saraï David, une plume prolixe et engagée croquant les réalités de la vie dans leurs aspects les plus durs et sombres.
Chris Bellabas : Bonjour, Saraï, et merci d’avoir accepté de vous prêter au jeu de l’interview. Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Saraï David : Je suis une femme de 35 ans, auteure depuis plusieurs années. Diplômée en philosophie, je souhaitais devenir journaliste. Hélas ce projet n’ayant pu aboutir, j’ai mis mon amour de l’écriture au service de la littérature. Je suis également photographe d’art spécialisée dans l’abstrait. J’aime énormément la nature, les animaux. L’environnement est le cœur de tous mes projets au quotidien. Je suis aussi très sportive et engagée dans la lutte contre la maltraitance envers autrui (écologie, féminisme). J’écris depuis l’âge de 12 ans.
Pouvez-vous détailler vos productions littéraires ?
J’ai publié une vingtaine d’ouvrages assez différents les uns des autres. Même si la ligne directrice de mes livres est l’engagement humain, je varie les plaisirs littéraires.
1. Philosophie pour les curieux : ce sont des textes philosophiques universitaires (niveau master et agrégation) regroupés pour donner envie aux autres de découvrir cette discipline. Non, la philo n’est pas si rébarbative qu’elle y paraît !
2. Une Lumière de torah, La Psychologie de chabbat, BPP : bonté, pudeur, parole, On les a volés et L’Enfant du Monde traitent de manière plus ou moins directe du judaïsme. Qu’il s’agisse de la conversion religieuse ou de l’amour à ressentir pendant chabbat, je me suis inspirée beaucoup du hassidisme (mouvement loubavitch).
3. Harlem help, Des Étoiles dans la tête, Cœur Sauvage, Au Gré des vents, Histoires urbaines et Arthur le Vagabond sont des scénarii. Ils abordent tous des sujets délicats tels que le chômage, la prostitution étudiante, l’homosexualité, le jeunisme, le harcèlement scolaire, le rejet familial…
4. La Paléontologie, ma passion, Écologie et Théorie de l’évolution sont des courts essais scientifiques. Ce sont des résumés à l’image des PUF qui permettent d’avoir une idée générale des sujets abordés.
5. Le Baiser noir est un recueil de poèmes gothiques inspirés par le Symbolisme du 19e siècle.
6. Sur-réel et Fragments d’Absurderies sont des présentations de mon travail photographique.
Nombre de vos livres parlent de sujets durs – violences psychologiques, viol, chômage, harcèlement scolaire… Pourquoi avoir choisi d’aborder ces thématiques ?
J’ai souhaité me démarquer des autres écrivains. Je suis peut-être un peu pessimiste, mais je me trouve toujours lassée au sortir des librairies généralistes. Les ouvrages modernes ne m’inspirent plus autant de curiosité ou de plaisir qu’il y a 20 ans. J’ai voulu écrire ce que je ne pouvais plus lire. On trouve beaucoup d’Imaginaire, de Fantasy : cela a certes son charme, mais on manque cruellement d’auteurs engagés. L’humanisme n’est plus à la mode et c’est un tort.
Les sujets que j’aborde sont difficiles à mettre en scène dans des livres, car on peut vite tomber dans l’erreur du trash et de l’impudeur.
J’ai choisi un style d’écriture presque cinématographique. Je dis « presque » car un livre n’est pas une image ; il apporte une finesse, une nuance qui touchent de l’intérieur le lecteur, tandis que l’image peut davantage choquer en s’éloignant de l’intention première – éveiller le lecteur.
Ce sont des sujets qui me touchent de près. Parfois j’ai l’impression d’avoir eu plusieurs vies en 35 ans. Mais surtout, je n’ai aucune envie de copier les prétendus best-sellers. Je choisis des sujets durs, car j’ai vu des choses dures. Je n’aime pas le superficiel, je préfère aller au cœur des réalités, même si mon style est parfois brutal. Mes livres ont pour vocation de créer des prises de conscience.
Dans le recueil de nouvelles Histoires Urbaines, vos héro•ine•s sont prostituée, boxeur, endeuillée, étudiante… Et inspiré•e•s de personnes réelles. Tous vos personnages sont-ils issus de rencontres faites dans votre vie ?
Le vécu est très important, c’est lui qui tisse la trame des histoires et qui leur donne toute la force de la littérature. J’écris des histoires humaines. Comment pourrais-je mettre sur papier des phrases fortes si elles ne se réfèrent à aucune situation ressentie ? Le livre serait du charlatanisme.
Quand j’étais étudiante à la Sorbonne, je fréquentais des gens un peu « underground », à part. Un peu les parias des études, mais qui savaient rire, qui avaient un cœur d’or, qui savaient vivre. Pour beaucoup, des étudiants étrangers.
Pour écrire la nouvelle sur le jeune homme prostitué, je me suis totalement inspirée du problème de la prostitution étudiante qui commençait à sévir il y a 10 ans, ainsi que, pour l’interview en fin de fiction, des actions menées par l’association Le Nid.
Il y a dans le personnage de la boxeuse une grande part de moi-même puisque j’ai vraiment pratiqué la boxe durant l’adolescence et cela effrayait les autres.
Quant aux autres thèmes, ils ont été inspirés par des gens que j’ai vus dans le métro, avec qui j’ai discuté. J’adorais découvrir des gens au marché aux puces de Clignancourt. Les quartiers populaires comme Barbès ont formé mon cœur, mon âme. De toutes ces choses que j’ai apprises, vues, comprises, découvertes, j’ai voulu en parler dans ce livre. Car dans mes livres, je raconte, je parle au lecteur. Je ne fais pas qu’écrire de loin, sur une estrade. La recherche du vrai est centrale dans mes ouvrages, comme une nudité qui montre ce qu’on refuse de voir au quotidien mais qui existe bel et bien.
Pour vous, l’écrivain a-t-il un « devoir d’engagement » ?
Être écrivain, c’est choisir un métier de voix publique. À mes yeux, ce n’est pas très différent de comédien, car on se sert naturellement d’un décor réel pour y transposer un scénario plus ou moins imaginaire. Un auteur est toujours le reflet de la société dans laquelle il évolue. On ne peut pas écrire comme au 18e siècle ! On opte pour un langage de maintenant, avec des références de vie actuelles. Quand on écrit, on EST le reflet de la société ; mais ce n’est pas forcément un choix.
Un écrivain n’a pas l’obligation de s’engager. Tout dépend de son caractère. Je trouve plus éthique qu’un auteur défende des droits humains ou animaliers au travers ses écrits plutôt que de voir un – oups le mot m’échappe – scribouillard publier de la mouise policière malsaine juste pour faire des ventes. Il y a une différence entre être écrivain et bon écrivain. Écrire, tout le monde peut le faire. Mais un auteur de qualité saura transmettre des messages dans ses livres.
On retrouve cet état d’esprit chez beaucoup de photographes qui s’engagent en faveur de la protection de la nature. Ils mettent leur talent artistique au profit d’une cause importante. Pour moi, un écrivain n’a pas le devoir d’engagement mais plutôt celui de ne pas se taire. Le mot « engagement » renvoie à une catégorie bien définie : ceux qui luttent pour les droits de la femme, des enfants, contre le braconnage…etc. Aujourd’hui, les éditeurs et les librairies veulent du tout-lisse, du commercial, du sans-personnalité, de l’extrême insipide. Moi, je suis contre la catégorisation et le déjà-vu. Je préfère la liberté de ton et d’expression ; écrire pour briser toutes sortes de silences.
La photographie influence-t-elle votre pratique de l’écriture ? (ou vice versa ?)
Très, très souvent même si ce sont deux styles qui divergent. Ma photographie est abstraite, voire absurde, tandis que mes livres sont concrets, réalistes. Néanmoins, je suis très influencée par l’imagerie artistique. Je peux voir une image qui m’inspire une histoire. Écrire un roman est difficile. Bien des auteurs abandonnent en cours de manuscrit car c’est délicat de garder sur plusieurs mois un même fil conducteur.
Pour éviter le drame de la page blanche, j’ai choisi d’écrire comme on photographie : sur le moment. Des mots viennent à l’esprit, et au fil des minutes les mots se colorent pour devenir une trame.
Cela a été le cas pour L’enfant du Monde, un livre qui aborde la conversion au Judaïsme. Les chapitres sont courts et efficaces, à l’instar d’une photo. Mais les pages ont cette chance supplémentaire d’ajouter des détails, ce qu’une image ne peut pas faire, car elle est figée. Un livre est un mouvement ; une image représente un mouvement. Le mouvement est le vecteur commun entre mes deux disciplines artistiques.
Vous décrivez vous-même votre ouvrage Harlem Help [recueil de textes au format poche comprenant quatre nouvelles et deux ensembles poétiques] comme une forme de slam visant à dénoncer certaines injustices, et confiez que c’est de la force et de l’authenticité du hip hop que vous avez puisé votre inspiration pour ces textes. En plus de votre passion pour la photographie et pour l’écriture, vous avez donc aussi un goût marqué pour la musique, et toujours, semble-t-il, dans cette recherche de l’expression « du vrai ». Pensez-vous que l’Art puisse aider l’humanité à s’élever ?
Tout à fait. L’Art est le pilier de la société humaine. Dernièrement j’ai dit au sujet du film Scarlet diva qu’il était « une recherche du vrai dans la nudité du réel ». Il y a plusieurs perceptions de l’Art : soit on le considère comme une fuite vers l’imaginaire, où le réel est transfiguré en symbole ; soit on le considère comme un symbole qui descend vers la réalité pour en dénoncer subtilement les travers. J’ai choisi la seconde voie. Scarlet diva est un film qui a été réalisé il y a 20 ans par Asia Argento. Ce film a été jugé trash, la réalisatrice italienne s’est fait cracher dessus tant elle inspirait de dégoût au public, seulement parce qu’elle a dénoncé des abus sexuels. Ce film a été catégorisé comme punk, façon Baise-moi de Virginie Despentes, mais en réalité Asia Argento a voulu montrer, parler, raconter des viols qu’elle avait subis en dénonçant le statut hiérarchique minable accordé aux actrices qu’on sexualise à souhait comme des poupées sexuelles jetables. Ce film est très artistique dans le scénario et la réalisation. Mais il n’a pas été compris. L’art est essentiel dans une civilisation mais s’il est d’avant- garde il est mal perçu en son temps.
Harlem help est un peu comme cela. Le style est très brut et symbolique. Pour écrire la nouvelle Les enfants rock, je me suis inspirée du slogan féministe des années 70 : « nous ne sommes pas des poupées ». L’Art est la voix des opprimés et leur voie d’issue. La musique est en effet très importante, à la fois dans ma vie et dans ma façon d’écrire. Il faut donner du rythme à l’écriture si on veut susciter l’intérêt du lecteur. Le hip hop est une musique qui hélas s’est vue déformée par la misogynie, mais à l’origine c’est comme le blues : son objectif est de dénoncer les injustices sociales. J’ai eu l’idée d’écrire cet ouvrage suite à un festival de hip-hop écouté à la radio. Étaient présents des artistes du monde entier et j’ai ainsi ouvert les yeux sur ce style musical qui parle autant de la pauvreté dans les favelas du Brésil que de la pédophilie en Afrique…
L’Art a pour vocation de dénoncer les injustices et de provoquer des prises de conscience. Le rôle de l’artiste est d’éveiller les gens.
Vous nous avez dit être sportive. Quel(s) sport(s) pratiquez-vous ?
J’apprécie la compagnie de la forêt. J’y vais pour m’oxygéner en faisant du vélo, de la course à pied.
J’adore le contact avec la terre. Parfois je me lève très tôt et dix minutes après le réveil je suis sur mon VTT ! J’aime aussi beaucoup l’eau, je vais chaque semaine à la piscine mais le chlore hélas – s’il est mal dosé – peut s’avérer très nocif pour la santé. Si je n’ai pas envie d’aller dehors, je fais de la musculation chez moi – abdos, kick boxing et haltères .
Et si je suis d’humeur paresseuse, je fais une douzaine de kilomètres de randonnée. Bref, à chaque jour suffit sa peine sportive !
Certaines personnes prétendent qu’une activité physique régulière favorise la créativité. Êtes-vous d’accord avec cette affirmation ?
Oui, c’est grâce à l’adrénaline générée par le sport. Après une activité sportive de bonne intensité, on se sent bien. Pas naze comme sous antidépresseurs, ni surexcité comme après une soirée picole, mais juste bien. Et quand on se sent bien, on est à l’aise avec ses idées, ses projets. On peut se mettre à peindre, écrire avec le sourire. Un sourire plein de douceur, de vie, sans sarcasme, sans ironie.
Faire régulièrement du sport a de multiples vertus, dont celles d’éviter certaines maladies neurologiques (dépression, sénilité) et de renforcer la créativité, peut-importe son âge.
Que trouvez-vous le plus difficile dans le métier d’auteure ?
La rémunération. Je suis dans une maison d’édition qui ne distribue pas les ouvrages, du coup c’est catastrophique pour l’existence financière de l’auteur. Écrire n’est d’ailleurs pas considéré comme un « vrai métier » mais plutôt un loisir pour retraité ou étudiant. Un accessoire. Et quand on connaît le miracle des ventes et du paiement… cela n’arrive qu’une fois par an.
Pouvez-vous nous expliquer votre cheminement créatif depuis le moment où vous avez l’idée d’un nouvel ouvrage jusqu’à sa parution ?
J’ai une écriture très intuitive et expérimentale. Mais surtout, je m’adopte au contenu du manuscrit. Je n’écris pas du tout de la même manière selon si j’aborde les punks ou le judaïsme ! J’écris ou avec ma tête, ou avec mes tripes. Pour Une lumière de Torah, la construction des fictions s’est réalisée sans obstacle particulier, posément, intellectuellement. Pour A-i-mer, c’est tout autre chose. L’inspiration frise parfois le surnaturel. Il y a comme des obsessions à la base de mes livres. Des non-dits. L’écriture des nouvelles On ne naît pas punk, on le devient ou encore La Scaria ont demandé que j’arrache une partie de moi-même pour faire des personnages viables. Écrire de la littérature est parfois épuisant, car on puise en soi. Chez moi, le fond et la forme sont indissociables. Je puise beaucoup dans mes souvenirs. J’ai 35 ans mais garde le cœur d’une nana des années 90. Je suis encore à 14 ans avec mes nattes façon Bob Marley, en mini-jupe et collant filé assise sur une mobylette derrière un mec en blouson de cuir marron, en train de faire un doigt d’honneur avec un sourire narquois.
Je n’écris pas des livres parfaits. J’écris comme je suis. J’écris vite, sans trop me relire – ce qui me vaut, je dois l’avouer, quelques fautes d’inattention parfois -, avec des réflexions peau-de-vache et des références kitch.
J’ai un côté punk, mes ouvrages aussi. J’ai un côté sage, mes ouvrages aussi.
J’ai écrit Au Gré des vents en une semaine. Des Étoiles dans la tête en deux semaines. Pour ce dernier, c’était une histoire que j’avais en mémoire depuis des années, sans jamais avoir réussi à écrire quoi que ce soit.
Je fais vivre mes personnages au quotidien pour ensuite leur donner une crédibilité sur papier. Même si je ne fais que les imaginer, je transforme ma personnalité pour devenir Eux. C’est du théâtre, en somme. Voilà comment je suis devenue scénariste.
C’est presque de l’inconfort, car je suis gênée dans ma vie par mes personnages. Et je m’y attache férocement le temps de l’écriture.
Mon recueil Le Baiser noir contient des poésies écrites majoritairement à l’âge de 17 ans. C’était… vraiment très étrange. J’écrivais avant même de comprendre les vers. Sans m’en rendre compte, je couchais sur papier de l’absurde dont la logique m’apparut bien plus tard. On me disait que cela ressemblait à du Rimbaud. Je ne sais pas, j’écris ce que je suis. Pour la fiction F.u.c.k présente dans Harlem help, je me suis inspirée de mon vécu de harcelée scolaire. J’ai vécu deux agressions à l’école : une au collège, une au lycée, chaque fois pendant un an. Je suis contre le système de la psychothérapie, j’estime que personne n’a le droit de décréter quels souvenirs doivent être contrôlés, ceux qui sont prioritaires, comment doivent être mes réactions. Pour moi, tout a un sens, même ce qui semble mauvais. Du mauvais découle toujours un bien, même si cela arrive des années plus tard. Mon adolescence fut traumatisée par des tentatives de viol, des drames familiaux, des agressions scolaires, de l’exclusion. Pendant des années, j’en ai fait des cauchemars dans lesquels je hurlais jusqu’à m’en époumoner. C’est cette hargne, cette colère, cette peur terrible qui ont servi de fondement à mon écriture – poésie, romans -. Je ne regrette rien car sans ces traumas je n’aurais peut-être pas trouvé mon style d’écriture.
Sur quel(s) projet(s) travaillez-vous en ce moment ?
Je ne prévois pas ce que je veux écrire. Mais j’ai l’idée d’un nouveau roman sur le thème de la rupture en amitié. Une histoire vraie, hélas, qui m’a déchirée.
J’ai vu que vous aviez écrit un ouvrage sur la paléontologie afin d’aider à faire connaître cette science. Avez-vous écrit (ou pensé à le faire) des récits de fiction mettant en scène cette période de l’histoire de notre planète ?
Quand j’étais jeune, je rêvais de devenir paléontologue. Voyager, être sur le terrain, apprendre de nouvelles choses… c’était le métier parfait pour moi. Sauf que je n’étais pas douée en mathématiques, du coup mon rêve s’est brisé. J’ai tenu un site internet sur cette science et quand je l’ai arrêté, j’ai simplement décidé d’en faire un petit ouvrage. Rien de bien prétentieux ni d’érudit. J’ai juste repris quelques articles généraux pour donner envie à d’autres de s’y intéresser. Il s’est bien vendu, d’ailleurs.
Il est sommaire, mais clair. Il y a quelques années, j’ai voulu écrire des romans de science-fiction mais… je ne suis pas très douée pour le romanesque. Être écrivain, c’est aussi connaître ses limites.
Existe-t-il des endroits où nous pouvons venir à la rencontre de votre travail ? Avez-vous prévu de participer à des expositions de photographies ou à des salons littéraires dans le courant de cette année 2018 ?
Pas pour le moment. Je ne roule pas sur l’or, et les inscriptions sont très chères. Le salon Art Shopping, où ma candidature de photographe a été retenue, me coûterait… 1700 euros pour un emplacement minimum. On paye la place du carrousel du Louvre. Je me concentre surtout sur des concours. J’espère trouver des « fans » autrement que sur des salons qui coûtent la peau des fesses. Mais l’idéal, pour moi, serait un jour de recevoir un prix littéraire.
Sur quel(s) site(s) pouvons-nous trouver vos ouvrages ?
Sur Edilivre.com, la fnac.com, chapitre.com…
Si on vous proposait d’adapter l’un de vos textes au cinéma, lequel choisiriez-vous ?
Adapter un livre au cinéma demande que celui-ci soit écrit comme un scénario dont les règles d’écriture sont tout à fait différentes du roman. Il y a moins d’intériorité et davantage de scènes extérieures. Le plus adéquat serait sûrement Des Étoiles dans la tête. C’est l’histoire de deux jeunes hommes homosexuels qui ont chacun leurs soucis. Alexandre est toxicomane, habitué à la richesse parisienne tandis que Thomas vit dans une pauvreté extrême, obligé de se prostituer pour payer son loyer. Il y a beaucoup d’instants cinématographiques, qu’on peut totalement interpréter théâtralement. C’est un scénario très réaliste.
Quel(s) livre(s) lisez-vous en ce moment ??
En ce moment je lis le tome 1 des Chroniques du Lindormyn intitulé Le Vagabond du Grand Nord. C’est de la fantasy. Très sympathique, empreint d’humour anglais et de réflexions humaines pertinentes. Je l’ai trouvé sur une aire d’autoroute il y a au moins 5 ans, en rentrant de Honfleur.
Merci pour le temps que vous nous avez consacré, bonne continuation et succès dans vos projets !
Merci d’avoir lu cette interview. Pour celleux qui aimeraient suivre le travail de cette auteur, je vous invite à vous abonner à son compte Twitter. Son fil d’actualité est souvent plein de réflexions intéressantes !
À bientôt pour de nouvelles rencontres passionnantes !
Chris
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