Retrouvez les commentaires des précédents jours / chapitres ici :
Jour 1 : Introduction
Jour 2 : Prologue
Jour 3 : Un Goût de paradis
Jour 4 : Puntarenas
Jour 5 : La Plage
Jour 6 : New York
Jour 7 : La Forme des données
Jour 8 : La Côte de la mer intérieure
⚠️ Attention, les articles contiennent tous des spoilers sur des éléments du livre non portés à l’écran.
Installez-vous confortablement, lecteurs et lectrices, car nous sommes sur le point de rencontrer l’excentrique milliardaire John Hammond. Alors on se fait beau / belle et on affiche son plus beau sourire, car ce gentil papy (dans le film de S. Spielberg) et exécrable homme d’affaires (dans le roman de M. Crichton) s’apprête à nous inviter dans le parc le plus incroyable du monde.

dans Jurassic Park de S. Spielberg. Source.
Le chapitre précédent s’arrêtait sur Ellie Sattler qui signalait à Alan Grant l’appel d’une certaine Alice Levin qui souhaitait qu’il identifie la dépouille d’un animal. Il la rappelle aussitôt et après l’amusement premier éprouvé en entendant Alice Levin lui annoncer qu’elle se trouve en possession des restes d’un dinosaure qui vivait encore quelques jours plus tôt, Grant, conciliant, accepte d’y jeter un œil.

Tandis qu’il se dirige vers le télécopieur pour récupérer la radiographie qu’Alice Levin lui envoie par fax, Grant signale à Ellie qu’il a découvert le fossile d’un bébé vélociraptor peu avant l’arrivée de Morris. L’un des rêves d’Alan étant d’étudier la manière dont les dinosaures carnivores élevaient leurs petits (notez que c’est le personnage de Sarah Harding qui héritera de cet intérêt dans le deuxième film Le Monde Perdu : Jurassic Park), Ellie s’enthousiasme. Cependant, son collègue se désintéresse subitement de la conversation, le regard rivé sur la radiographie que le fax vient de leur transmettre. En s’approchant pour regarder à son tour, Ellie a le souffle coupé. Tous les deux sont sûrs qu’il ne s’agit pas des restes d’un simple lézard, pourtant, comme le souligne Alan :
« Pas un seul lézard à trois doigts n’a foulé le sol de notre planète depuis deux cent millions d’années. »
La radiographie est-elle truquée ? Évidemment, la question vient à l’esprit des paléontologues. Crichton donne à travers Ellie l’exemple du canular de l’Homme de Piltdown, mais si nous voulons rester dans le thème « dinosaures et animaux disparus », nous pouvons aussi citer le cas de Nessie qui n’est jamais qu’une parmi tant d’autres des multiples blagues potaches dont les biologistes ont été victimes à travers les âges.

En examinant la radiographie avec plus d’attention, Ellie et Alan identifient l’animal comme un procompsognathus. Cette identité pourrait jouer en faveur de l’hypothèse d’une radiographie authentique car ce dinosaure reste peu connu même des amateurs•trices. En revanche, Alan doute que ce spécimen, s’il s’agit bien dudit animal, ait pu attaquer une petite fille à cause de sa taille (dans l’idée qu’un poulet ne s’attaquerait pas à un enfant, ce que je trouve discutable : je connais nombre d’hommes adultes qui se sont faits attaquer par un coq). De plus, procompsognathus est supposé nécrophage.
Ellie suggère qu’il puisse s’agir d’un nouvel animal redécouvert comme le cœlacanthe dont je vous avais parlé quelques chapitres auparavant. Elle fait également le parallèle avec les requins et les crocodiles, apparus pendant le Trias et qui ont traversé les âges jusqu’à nos jours. Il est donc envisageable qu’une autre espèce ait pu réussir à faire de même.
Les deux paléontologues considèrent cette idée quand le téléphone sonne à nouveau. Alan décroche, pensant que c’est Alice Levin qui rappelle, mais cette fois son interlocuteur n’est autre que John Hammond en personne. S’agit-il d’une coïncidence pour qu’il se manifeste juste après le passage du fonctionnaire de l’Agence pour la protection de l’environnement ? Nous n’en savons trop rien. En tout cas, John Hammond fait savoir qu’il a été averti par Ian Malcolm, un mathématicien qui compte aussi parmi ses consultants, qu’un certain Bob Morris enquêtait sur lui. Puis Hammond enchaîne sur l’île acquise par sa société au Costa Rica en vue d’en faire une « réserve biologique » et invite Grant à s’y rendre pour le week-end.

Grant décline plusieurs fois, mais Hammond insiste. Grant n’a alors pas d’autres choix que d’avouer qu’il vient de recevoir une preuve que procompsognathus aurait pu survivre en Amérique centrale et qu’il souhaite rester disponible pour l’étudier. La nouvelle trouble Hammond. Il pose quelques questions sur le contexte de cette trouvaille, puis demande à Grant s’il en a parlé à quelqu’un. Grant échange un coup d’œil avec Ellie et répond par la négative sans trahir sa présence. Hammond ajoute qu’InGen a rencontré quelques difficultés sur l’île et renouvèle son offre de visite pour le week-end, incluant également la professeure Sattler cette fois, au tarif de vingt mille dollars par jour, soit le financement de leurs travaux pour les deux prochains étés. Ce dernier argument finit par les convaincre et Hammond leur donne rendez-vous à l’aéroport le lendemain à 17 heures.

À ce stade du roman, nous n’avons donc pas encore rencontré John Hammond en personne tandis que le script du film le fait intervenir directement auprès de nos paléontologues en le faisant débarquer sur leur site de fouilles.
En effet, dans Jurassic Park de Spielberg, Alan vient de remettre vertement en place un gamin qui a osé traiter de « grosses dindes » ses précieux vélociraptors – mais nous en reparlerons dans deux chapitres – quand un hélicoptère surgit, menaçant les fragiles ossements que l’équipe vient de déterrer. Vous imaginez bien que cette brusque apparition n’est pas du goût de notre irritable paléontologue et il ne se prive pas pour le faire savoir lorsqu’il découvre un autre intrus dans la caravane servant de laboratoire mobile à l’équipe (à savoir que le campement du film s’inspire de celui du paléontologue Jack Horner qui a lui-même inspiré le personnage d’Alan Grant). Je vous fais grâce de l’instauration d’un faux suspens sur l’identité dudit intrus puisque vous avez compris qu’il s’agit du richissime, du passionné, de l’incorrigible, de l’excentrique John Hammond.
La première chose qui m’a sauté aux yeux en revoyant le film, outre qu’Hammond est un sans gêne qui non content d’investir une caravane qui ne lui appartient pas plonge le nez dans le réfrigérateur à peine arrivé pour s’accaparer une bouteille de champagne pas encore entamée, c’est le costume de notre milliardaire amoureux de dinosaures. Blanc de pied en cape excepté son chapeau de paille (mais lui-même est cerclé d’un ruban blanc). Vous me direz peut-être qu’Hammond a simplement pu opter pour des habits clairs car ils ont la réputation de moins absorber le rayonnement solaire, mais enregistrez cette remarque car nous verrons par la suite que le costume d’un autre personnage semble le miroir négatif du sien et ce n’est sans doute pas par hasard.

Cette parenthèse vestimentaire est à présent fermée. Revenons-en à Alan qui, déboulant dans la caravane, trouve cet homme habillé de blanc en train de se servir dans le réfrigérateur de l’équipe. Je vous laisse apprécier toute l’amabilité du paléontologue (mais qui pourrait lui en vouloir dans ces circonstances ?) à travers la première réplique qu’il adresse à Hammond :
« Mais qu’est-ce que vous foutez là ? »
Là-dessus, Hammond achève de déboucher la bouteille de champagne qu’il avait dans les mains et Alan s’insurge :
« Eh ! On l’avait mise de côté !
Hammond (jovial) : Pour aujourd’hui, ça je peux vous l’assurer.
Grant : Nom de Dieu ! Pour qui vous prenez-vous ? »
Hammond se présente et nous comprenons alors qu’ils ne s’étaient encore jamais rencontrés dans l’univers du film. Grant, sidéré, devient aussitôt plus aimable. Il faut dire qu’Hammond se réjouit intelligiblement de voir que les 50 000 dollars versés annuellement par sa fondation pour financer les fouilles d’Alan et Ellie ont été bien dépensés. Dans la bouche du Hammond de Crichton, cette remarque aurait sans doute possédé quelque intention malicieuse, mais je ne peux rien jurer concernant le Hammond de Spielberg, car nous verrons dans les prochains articles combien le réalisateur a pu rendre ce personnage bien plus innocent et bienveillant dans le film qu’il ne l’est dans le roman.
Là-dessus, Ellie manifeste à son tour son énervement en lançant un tonitruant : « Bon alors, qui est ce con !? » en entrant dans la caravane. Alan s’empresse de l’intercepter pour lui présenter John Hammond. Celui-ci, loin de se formaliser de l’insulte, s’en amuse et s’excuse pour cette « arrivée spectaculaire », confortant l’impression qu’il me donne depuis les premières secondes de son apparition : le Hammond de Spielberg est un enfant enthousiaste et passionné par les dinosaures qui a oublié de grandir. C’est sans doute pour cette raison que de tous les personnages du film, il est celui qui me touche le plus et aussi celui auquel je m’identifie le plus.
Après avoir renouvelé à Alan et Ellie l’estime qu’il a pour elleux, Hammond rentre dans le vif du sujet :
« Je possède une île au Large du Costa Rica. J’ai eu la concession du Gouvernement et j’ai consacré les 5 dernières années à la création d’une sorte de réserve biologique. Une vraie réussite, j’ai dépensé sans compter. À coté, celle que j’ai au Kenya a l’air d’un zoo de poche, et je suis sûr que nos attractions vont complètement affoler les enfants.
Alan : Et c’est quoi ?
Ellie : Des adultes modèles réduits, chéri ».

Mea culpa, je n’ai pu résister à l’envie de vous glisser la petite pique d’Ellie dont je trouve les répliques truculentes et/ou étonnement féministes dans le livre comme dans le film, preuve que Jurassic Park n’interroge pas seulement les problématiques bioéthiques et écologiques même si la question de la place des femmes dans les disciplines scientifiques y reste trop discrète pour que l’œuvre révolutionne cet aspect.
Indépendamment du fait que nous apprenons qu’Hammond possède déjà une réserve au Kenya, preuve supplémentaire de la richesse du personnage, nous apprenons également à travers cette scène que le parc auquel il travaille dans le plus grand secret sur cette île au large du Costa Rica devrait ouvrir l’année suivante (donc en 1990) à condition d’obtenir l’aval des investisseurs. Spielberg saisit ce moment pour introduire par le discours d’Hammond le lien de défiance existant entre lui et Donald Gennaro, l’avocat qui représente ses investisseurs. Le film réserve à ce dernier personnage un traitement inverse d’Hammond en le rendant plus cupide, lâche et médiocre que son jumeau romanesque.
En effet, Spielberg dépouille Hammond des plus gros défauts qu’il possède sous la plume de Crichton (cupidité, égoïsme, mépris des vies humaines) et le transforme en un gentil vieillard trop rêveur dans le cœur duquel le petit garçon d’autrefois refuse de comprendre que son projet est voué à l’échec, pour les reporter sur Gennaro. Ce dernier marquera d’ailleurs des générations de spectateurs•trices par sa mort peu glorieuse, croqué par le tyrannosaure alors qu’il se cachait dans une cabine de toilettes, assis tremblant sur la cuvette.
Les investisseurs souhaitent l’avis de sommités de la paléontologie comme Alan et Ellie sur le parc, explique Hammond. Un fait qui ne manque pas d’étonner les concerné•e•s, mais lorsque celleux-ci s’enquièrent de l’objet précis du parc, iels n’obtiennent pour toute réponse d’Hammond qu’un petit sourire malicieux et un commentaire : « c’est pile dans vos cordes ». Puis il les invite à y passer le prochain week-end, précisant qu’un jet les attend déjà à Choteau. Iels refusent d’abord de s’éloigner de leur précieux site de fouilles, alors Hammond leur propose de financer totalement leurs travaux pour les trois prochaines années.

Ci-dessus les têtes que font Alan et Ellie au moment où John Hammond leur dit ça. Je ferais exactement la même si quelqu’un me proposait de financer complètement mes travaux d’écriture et de blogging pendant trois ans (quel bonheur de pouvoir se livrer à son art sans souci des contingences matérielles).
Vous pouvez noter en arrière plan la présence d’une figurine de diplodocus de la marque Safari que je connais bien (voyez dans mes articles dédiés à ma collection de dinosaures 😉 ). Ah, et un autre détail que j’apprécie : la poussière qui recouvre les vêtements des paléontologues. Cela n’a l’air de rien, mais les films et séries de ces dernières années sont si bourrés de personnages dont les coiffures et les tenues restent immaculées et sans un seul faux pli qu’ils se battent, se roulent dans le sang ou sortent de la gueule d’un crocodile géant que ce réalisme fait plaisir à voir.
Hammond et les paléontologues font donc affaire et trinquent à cette collaboration sans que le film ne glisse aucun mot sur les dinosaures mangeurs d’enfants échappés de l’île ni sur le morceau de cadavre de procompsognathus échoué dans un laboratoire de Columbia qui ont pourtant occupé la quasi-totalité des premiers chapitres du roman. Impossible de savoir si ces évènements se sont déjà produits dans l’univers du film. Même la scène de l’attaque de la petite fille par les dinosaures, qui ne survient au cinéma que dans Le Monde Perdu : Jurassic Park, comportera une modification d’importance. En effet, alors que dans le roman le procompsognathus attaque Tina sur une plage de Cabo Blanco où aucun des dinosaures d’InGen n’étaient censés se trouver, dans le deuxième film, il est bien précisé que la famille de l’enfant a accosté sur une île sauvage, Isla Sorna, en réalité l’une des anciennes îles d’InGen surnommée « Site B ». Le roman ne fait jamais mention de cette île où le personnel du parc faisait naître les dinosaures et les nourrissait dans des cages temporaires jusqu’à ce qu’ils soient suffisamment robustes pour être transportés sur Isla Nublar, et pour cause, il semble que Crichton n’avait pas prévu d’écrire une suite à Jurassic Park (le personnage de Ian Malcolm en constitue la preuve la plus fragrante, mais encore une fois, nous y reviendrons).

Certain-e-s regrettent l’absence ou la modification significative de plusieurs scènes du roman lors de sa transposition à l’écran, et je mentirai en prétendant ne pas être de celleux-là. Toutefois je sais que l’adaptation d’un texte littéraire par le cinéma ne se fait jamais sans concession sur l’œuvre originale pour une multitude de raisons, à commencer par des raisons financières, techniques et surtout temporelles. Une fidélité parfaite à l’œuvre adaptée (qu’il s’agisse de Jurassic Park, du Seigneur des Anneaux ou de Harry Potter) produirait des films d’au moins dix heures. À part les très grands fans qui seraient ravis – et encore, dix heures devant un écran ce n’est pas rien, même pour mater des personnages qu’on aime évoluer dans un univers qui nous passionne – personne ne regarderait ces productions qui coûteraient par ailleurs un pognon de dingue (dédicace au Président de la République française, je ne peux plus entendre ces mots ensemble sans penser à lui) entre les cachets des acteurs, la fabrication des décors, des costumes, des accessoires et la mobilisation de centaines de techniciens et autres professionnels du cinéma durant les milliers d’heures de tournage à prévoir.
L’adaptation nécessite donc de couper dans le texte pour permettre au film de tenir sur un créneau allant en moyenne de 1 heure 15 à 2 heures 16 (ce qui pour certain•e•s spectateurs•trices est déjà trop long). Pour réussir l’exploit de condenser en un film de cette durée un pavé de 500 ou 800 pages, les réalisateurs•trices doivent nécessairement faire des choix, jusqu’à parfois devoir réaménager autrement les diverses scènes composant l’histoire de façon à conserver l’esprit et les événements majeurs du récit sans le vider de sa substance. Je trouve que Spielberg s’est illustré brillamment dans ce défi avec Jurassic Park. Avant de lire le roman, je trouvais déjà le film parfait. Bien sûr certaines scènes me paraissaient franchement chiantes lorsque j’étais gosse car je n’y comprenais pas grand chose. Par exemple les motivations de certains personnages tels que Denis Nedry ou Lewis Dodgson (le patron de la Bioysin Corporation, société de biotechnologie rivale d’InGen) me dépassaient complètement. Comme tous les gamin•e•s qui regardent Jurassic Park je suppose, je voulais uniquement voir des dinos (sans même remarquer que ceux-ci n’apparaissent au total qu’une quinzaine de minutes dans le film – eh oui ! Rudement fort le Steven).
Avec le recul, et malgré ma découverte du livre depuis, le film de Spielberg me paraît toujours aussi bien construit avec des choix de réalisation aussi pertinents que judicieux dans le sens où ils répondent aux contraintes imposées par le cinéma sans trahir un seul instant l’esprit de l’œuvre de Crichton. Mon avis est bien différent pour d’autres films dont je chéris autant l’univers que je chéris Jurassic Park, comme Harry Potter dont je trouve les adaptations cinématographiques globalement ratées après le troisième film.
Il y aurait beaucoup à dire aussi sur les films Harry Potter, mais nous sortons du sujet et ayant terminé la critique de ce chapitre, il me semble venue l’heure de vous libérer.
Merci pour votre attention. Préparez-vous à faire prochainement plus ample connaissance avec l’avocat Donald Gennaro qui m’est bien plus sympathique dans le livre que dans le film !

magical girl par emmamunger. Source.
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C’est désespérant de voir combien certains manquent de culture générale. Croire que les dinosaures sont des créatures de cinéma confine clairement à la sottise. Jurassic park est certes un film à succès, mais qui a surtout permis de démocratiser cette science complexe qu’est la paléontologie. Aujourd’hui hélas on voit de plus en plus de négationnistes qui nient l’existence des fossiles. Je ne comprends pas…les dinosaures sont une réalité, pas un fantasme hollywoodien.
Pour ma part, j’étais fan du film parce que j’étais enfant et impressionnable, je ne m’y suis jamais penché sérieusement contrairement à vous ! J’ai bien tenté de m’intéresser à la géologie et à la paléontologie, mais n’ayant pas DU TOUT l’âme scientifique, je m’en suis tenu au minimum de culture générale.
Merci nous allons bien, nous faisons attention à ne pas attraper le covid (là aussi on voit les complotistes faire des dégats, tiens…)
Passez un bon dimanche
Bien à vous
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Eh bien, vous semblez véritablement passionné par ce film ! Bravo pour votre analyse méticuleuse et enrichissante ! J’avoue avoir un faible pour john hammond parce qu’il représente le business man rattrapé par sa mauvaise conscience. Au début, il est énervant et à la fin touchant parce qu’il ne reste pas figé sur sa position de commercial, il se rend compte qu’on ne peut pas faire revivre un passé mort depuis des millions d’années, on ne peut pas jouer au dieu créateur. Il incarne le personnage obsédé par un progrès dangereux et fait réfléchir sur la nécessité de la morale dans la science.
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Passionné par ce film et par le roman dont il est tiré, en effet ^.^ L’univers de Jurassic Park recèle une richesse que la plupart des personnes ne soupçonnent pas, n’y voyant qu’une histoire « d’animaux préhistoriques ramenés à la vie ». Il m’importe donc de souligner les différents aspects sociétaux qui traversent l’œuvre, mais aussi son caractère visionnaire sur plus d’un sujet et les évolutions qu’a connu la paléontologie depuis. Et ce d’autant plus que je vois beaucoup de jeunes gens de vingt ans – parfois presque trente – croire que les dinosaures ne sont que des « créatures de cinéma » et qu’ils n’ont jamais existé ! (Les théories du complot n’ont de cesse de causer des dégâts..).
J’aime beaucoup votre analyse de John Hammond en tout cas et j’y souscris totalement 😉
Merci pour votre intérêt et pour votre passage ! J’espère que vous et vos proches vous portez bien.
Chris
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