Ma collection de dinosaures Papo, Schleich, Safari, Collector, Rebor, Bullyland : encore de nouvelles têtes ! [Partie 3/4]

Avertissement : en raison du nombre important de photos, l’article peut mettre un moment à charger, patience !

Cet article est la troisième partie de la série portant sur ma collection de dinosaures. Vous pouvez trouver les deux précédents ici :

Il était plus que temps d’actualiser les informations sur ma collection de dinosaures, car j’ai été particulièrement gâté en figurines depuis la publication du dernier article sur le sujet, amusant d’ailleurs mes ami•e•s.

« Les gens veulent cagnotter pour des voyages, se faire offrir des trucs pratiques pour la maison, et toi Chris, ce qui te rend heureux, c’est de recevoir des dinosaures. »

T-Rex de Papo. Crédit photo : Chris Bellabas

Que voulez-vous, on ne se refait pas. Certaines passions semblent destinées à vous accompagner jusque dans la tombe. D’ailleurs pour ne rien vous cacher, j’ai prévu de revenir hanter mes figurines après ma mort. Si quelqu’un s’avisait de disperser la collection aux quatre vents, les nouveaux propriétaires de mes petits protégés rencontreraient quelques ennuis avec eux la nuit, façon La Main d’Écorchée de Maupassant, tant qu’ils ne se seront pas débrouillés pour tous les rassembler et les garder tous ensemble. Vous voilà prévenu•e•s 😏

Sur l’annonce de cette sympathique malédiction que des archéologues du web déterreront peut-être dans 2 000 ans – si les serveurs sont toujours là, c’est l’inconvénient des supports modernes des sortilèges, un mur de pyramide c’est quand même plus solide -, partons à la rencontre de mes nouveaux pensionnaires.

🦕 Les herbivores 🌿

La supplique que j’adressais aux personnes désireuses de m’offrir des dinosaures dans le tout premier article traitant de ma collection a été entendue et mon parc s’est enrichi de quelques jolis spécimens d’herbivores !

Parmi ceux-ci, commençons par faire le tour de ma famille de stégosaures, celle qui s’est le plus agrandie ces derniers temps (avec celle des allosaures, leurs prédateurs naturels au jurassique, et celle des tyrannosaures, chouchous des fabricants de figurines à cause de la popularité de la bête auprès du public).

Zola, stegosaurus (« reptile à toit ») de Bullyland

Stegosaurus fait partie du top 5 de mes dinosaures préférés pour sa dégaine de science-fiction. Un animal avec des plaques dorsales en forme de flammes stylisées et une queue hérissée de quatre longs pics acérés, qu’est-ce que j’aurais aimé l’inventer dans l’un de mes romans, celui-là !

C’est un plaisir de voir que la figurine de Bullyland lui fait honneur.

Tout d’abord, j’aime beaucoup sa couleur. Ce vert et ce noir paraissent très naturels, avec une coloration grise pour l’extrémité de son museau dur avec lequel il broutait vraisemblablement la végétation basse. Quant à la coloration rougeâtre de ses plaques dorsales qui les différencie nettement du reste du corps, je trouve qu’elle constitue une excellente idée. En effet, parmi les éventuels usages que l’animal aurait pu faire de ces plaques figure la possibilité qu’il s’en soit servi pour effrayer les prédateurs en y faisant affluer sa circulation sanguine, leur conférant ainsi une couleur rouge intimidante.

Bien sûr, comme beaucoup de choses sur ces animaux éteints depuis si longtemps, ce n’est qu’une supposition, mais j’adore l’idée qu’une figurine puisse l’illustrer !

L’autre raison pour laquelle celle-ci s’est attirée mes bonnes grâces réside dans sa pose dynamique, les jambes fléchies et une patte antérieure levée dans la marche tandis que sa queue (appelée thagomizer de façon informelle par les paléontologues) paraît se balancer pour assurer l’équilibre de l’animal. Mais l’expression de son visage et sa gueule ouverte peuvent aussi laisser imaginer que cet individu se précipite au secours d’un jeune du troupeau attaqué par un prédateur de petite taille, expliquant son regard tourné vers le bas et la coloration rouge de ses plaques. Cette ambivalence me plaît beaucoup.

Julnour, stegosaurus de National Geographic

J’ignorais que National Geographic proposait des figurines de dinosaures jusqu’à ce qu’on m’offre celle-ci et je dois dire que la surprise fut agréable.

La pose de ce spécimen est légèrement moins dynamique que celles de ses congénères, néanmoins, et malgré le fait que je n’apprécie pas l’effet brillant de sa texture qui lui donne un côté un peu kitch, je dois avouer que je l’aime beaucoup. En effet, son mouvement reste réaliste, tout comme sa couleur.

Annesyl, stegosaurus de Schleich

Dans mon premier article, je fustigeais la marque Schleich car je trouvais qu’elle n’avait pas su se maintenir au niveau de ses concurrents au fil des années et que de leader du marché, elle avait été ravalée au rang de bonne dernière avec des figurines de piètre qualité. Ce stégosaure me fait mentir.

Il est beau, il est réaliste, il est travaillé, et sa posture défensive me régale ! L’expression de la tête et le mouvement de la queue traduisent ici clairement que l’animal menace un prédateur, voire qu’il est en train d’abattre ses pics sur son agresseur. Le rendu est superbe !

Si les prochaines figurines Schleich sont de la même qualité que celle-ci, cela me réconciliera à coup sûr avec la marque.

Les trois stegosaures ensemble ont plutôt fière allure.

Comme j’avais profité d’un week-end chez le paternel pour emmener quelques-unes de mes bestioles se dégourdir les pattes dans la nature, je vous mets ces deux photos du troupeau de stegosaures au complet (le stégosaure Schleich que je possédais déjà se trouve chaque fois au premier plan), accompagné d’Arlo le diplodocus. Les carnivores à l’arrière plan quand le troupeau traverse la rivière sont des allosaures, les plus puissants prédateurs du jurassique. Vous ferez la connaissance des nouveaux membres de leur horde dans un futur article.

Barjavel, ankylosaurus (« lézard rigide) de Papo

Cet ankylosaure de Papo a été un coup de cœur. Je ne suis pas un grand fan des dinosaures cuirassés même si je leur trouve une classe certaine, mais celui-ci m’a séduit par la qualité de ses détails (j’adore ses orteils écartés – #jemedécouvrefétichiste) et par sa posture défensive laissant imaginer qu’il confronte un prédateur en le menaçant de la masse osseuse située à l’extrémité de sa queue.

Je note avec plaisir que les fabricants de figurines créent des modèles de plus en plus expressifs en plus d’être de plus en plus réalistes tant dans l’aspect que dans l’évolution de notre conception des dinosaures.

Macumba, styracosaure (« Lézard à pointes ») de Papo

Encore un coup de cœur. Les styracosaures possèdent rarement une figurine à leur image et celle-ci est de toute beauté. Même si l’animal semble statique, la pose est encore une fois dynamique puisqu’il lève la tête et crie. À son regard effrayé, j’aurais tendance à dire qu’il s’agit d’un individu inquiet ayant senti un danger dans l’air ou ayant perdu son troupeau et qui l’appelle, espérant que le reste de la horde va lui répondre.

Arlo, diplodocus (« reptile à double poutre ») de Collecta

L’un de mes chouchous parmi les nouveaux. Enfin un diplodocus réaliste et en plus dans une posture originale, cabré sur ses deux membres antérieurs comme s’il broutait la cime d’un arbre ou intimidait un prédateur. Les mouvements des pattes, de la queue et du cou me paraissent réalistes. De plus, la figurine peut aussi se tenir sur quatre pattes en ayant l’air de marcher.

Regardez comme il a fière allure lors d’une mise en situation le bougre ! Le voici dissuadant l’un des allosaures de la rivière de s’approcher.

Allosaure Papo VS Diplodocus Collecta

Figurant 2, charogne de tricératops de Collecta

La plupart des gens qui contemplent mes vitrines trouvent ce type de figurines cruelles, mais eh, c’est la nature, il faut bien que les carnivores se nourrissent ! Voici donc la charogne de tricératops de la collection Collecta, une marque émergente depuis quelques années qui ne cesse de gagner en qualité.

Tout d’abord, j’apprécie énormément que les marques proposent désormais ce type de modèles, qui ajoute du réalisme aux scènes que l’on peut créer avec nos dinosaures et les rendent encore plus vivantes. Ensuite, le sens du détail sur celle-ci est simplement épatant !

Admirez le rendu de la texture de la peau souillée de sang et les traces de morsures nettes sur l’animal à différents endroits du corps. Il a même la langue qui pend et a commencé à être dévoré.

Je vais vous paraître bizarre, au pire dérangé, mais il s’agit sans doute de l’une de mes figurines préférées.

🦖 Les carnivores 🍖

Hélas pour tous les gentils herbivores dont nous venons de faire la connaissance, et comme le laisse deviner la figurine qui clôt la section des herbivores, j’ai également recueilli beaucoup de dinosaures carnivores ces derniers temps !

Bovary, acrocanthosaurus (« lézard à hautes épines ») de Papo

Dans le deuxième article portant sur ma collection, je vous ai présenté Thilliez, mon acrocanthosaurus mâle de la marque Papo. Voici Bovary, sa femelle de la marque Papo également.

Madame n’est ni plus ni moins que la copie conforme de Monsieur, seules changent ses couleurs. C’est d’ailleurs en me basant sur celles-ci que j’ai sexué les figurines, partant d’une observation faite dans la nature où les mâles oiseaux (dont nous sommes désormais certains de la parenté avec les théropodes, groupe comprenant la quasi totalité des grands dinosaures carnassiers) rivalisent de beauté pour séduire leurs partenaires en affichant des plumages chatoyants qu’ils exhibent durant d’audacieuses parades nuptiales.

Autant vous dire que Thilliez se réjouit de cette arrivée. La rencontre a directement déclenché un coup de foudre (imaginez la scène de l’Amour Brille sous les étoiles version acrocanthosaurus) et voilà nos tourtereaux en train de roucouler. Je vous mets plusieurs photos des deux modèles l’un à côté de l’autre pour comparaison entre leurs coloris.

Chattam, mon acrocanthosaurus de la marque Rebor, s’est joint à eux pour une photo de groupe, mais il sent bien qu’il va souvent tenir la chandelle.

Lugia, spinosaurus (« lézard épineux ») de Papo

Ce spinosaure est juste CA-NON. Il n’y a pas d’autres mots, pour moi, c’est l’une des plus belles réussites de Papo de ces dernières années. ENFIN une marque prend acte des découvertes paléontologiques ayant révélé la vie semi-aquatique de cet animal. Je l’ai mitraillé pour vous montrer tous les détails.

La première chose qui m’a sauté aux yeux en découvrant ce modèle, c’est la position de l’animal : quadrupède (alors que la plupart des figurines de spinosaurus sont bipèdes) et les détails remarquables de sa dentition irrégulière (exactement comme un vrai animal). Puis je l’ai examiné plus attentivement et j’ai eu le grand plaisir de me rendre compte que les doigts de ses quatre pattes sont palmés, et même sa queue porte une nageoire !

Ce modèle vaut cher (entre 40 et 50 euros selon les enseignes), mais j’ai presque (je dis bien PRESQUE) envie de dire qu’il les vaut au regard de sa qualité et de son originalité qui ne sacrifie rien à la vérité scientifique et qui l’en rapproche au contraire. Je suis très heureux de le compter parmi ma collection, néanmoins je trouve son prix vraiment élevé pour un jouet. Certes, un très très beau jouet, mais rappelons qu’à la base, les figurines de Papo sont faites pour les enfants. Des enfants qui abîmeront les détails en jouant… Un prix un peu moins élevé m’aurait paru plus approprié car aussi magnifique soit-elle, cette pièce ne constitue pas un objet de collection proprement dit dont on sait qu’il est fait pour être exposé exclusivement.

Jedusor, tyrannosaurus rex (« Roi des lézards tyrans ») à plumes de Safari

Un nouveau T-Rex rejoint la collection ! Le premier spécimen à plumes de leur grande famille est, je dois bien l’avouer, d’une beauté inattendue (au moins à mes yeux, car après les goûts et les couleurs, comme on dit…).

Ce tyrannosaure a constitué une très belle surprise. Outre les plumes qui lui recouvrent tout le corps et la tête, formant comme une crinière et illustrant une théorie qui voudrait que T-Rex et ses cousins aient été si proches des oiseaux qu’ils en portaient également le plumage (ce qui est remis en cause aujourd’hui au moins pour T-Rex), la figurine est de très belle facture. Les proportions de l’animal sont correctes, sa position semble naturelle, ses yeux sont vifs et expressifs, et son museau porte même les stigmates d’un récent combat. Je valide donc ce modèle à 200% même s’il est pour l’instant bien seul au milieu de ma bande de T-Rex écailleux !

Lestrange, vélociraptor (« voleur rapide ») à plumes de Safari

Les vélociraptors de mon parc se multiplient décidément à une vitesse vertigineuse. La couleur de ce spécimen à plumes est agressive et plutôt assortie à celle du T-Rex au dessus (d’ailleurs, les Potterheads remarqueront le lien entre eux), mais comme je le disais quelques minutes plus tôt, puisque nous savons désormais que les dinosaures sont étroitement liés aux oiseaux, rien n’interdit de se laisser aller à quelques fantaisies sur les couleurs qu’ils affichaient.

Ce spécimen est beaucoup plus proche de la nouvelle conception scientifique de vélociraptor dont les paléontologues savent à présent avec certitude qu’il portait des plumes (mais ne volait pas), et je salue l’effort de la marque (et de ses concurrentes) pour cette évolution. Toutefois, et malgré les efforts portés aux finitions, cette figurine ne me convainc pas totalement.

Les plumes sur le corps sont nettement suggérées par des touches brunes sur l’orange et les différences de couleurs entre le plumage du corps, le liséré de la queue et des ailes et le dessus de la tête constituent également un bel effort et une initiative appréciable vers le réalisme de la figurine.

Je regrette en revanche que les plumes ne semblent pas aller jusqu’au bout du museau, car cette différence de coloris entre le bout de la gueule et le reste la ferait presque passer pour un bec alors que les vélociraptors possédaient des mâchoires. En outre, je trouve cette figurine un peu trop grossière pour être vraiment jolie (à moins que ça ne soit l’effet du orange sur moi, je n’apprécie pas particulièrement cette couleur et là, il faut dire qu’il est bien vif). Certains détails auraient pu être plus soignés également, par exemple les crocs qui n’ont malheureusement pas la qualité de ceux des figurines Papo (je vous invite à les comparer avec ceux du spinosaurus au-dessus ou du gorgosaure ci-dessous).

En revanche, je trouve son regard particulièrement réussi et très expressif. Il traduit bien la férocité de la bestiole !

Al Pacino, gorgosaure (« lézard féroce ») de Papo

J’ai oublié de prendre des photos de cette figurine dans un environnement épuré, donc il faudra vous contenter de ces clichés pris pendant qu’Al Pacino chassait les insectes dans ma ciboulette.

Papo nous offre une nouvelle fois une figurine d’un réalisme saisissant, et je suis ravi que la marque propose un gorgosaure. C’est le premier modèle de cette espèce que je vois et bon sang, on peut dire qu’il est réussi ! Gueule ouverte ou gueule fermée, ce dinosaure passe à merveille dans un environnement naturel, passant parfois selon la lumière pour un véritable prédateur à l’affût.

Ma seule déception réside dans sa taille (je vous laisse le comparer aux autres figurines sur l’image de couverture de cet article). J’espérais qu’il soit un peu plus impressionnant, mais sa qualité est telle que je lui pardonne.

Parfois mieux vaut prévenir avant de se pointer à l’improviste pour boire l’apéro à la maison. Ce jour là, le canapé affichait complet ! Crédit : Chris Bellabas

J’arrête ici ce tour des nouveautés car l’article va craquer avec toutes ces photos, mais j’en prépare un deuxième pour achever le tour de présentation des nouveaux.

Merci pour votre intérêt et le temps consacré à la lecture de cet article.

Et vous, aimez-vous les dinosaures ? N’hésitez pas à partager votre collection et vos impressions sur les diverses marques actuellement présentes sur le marché !

@ bientôt quelque part,

dinosaurement vôtre,

Chris

☄ Si vous aimez la lecture et les dinosaures, ma nouvelle La Mort en face pourrait bien vous plaire 😉

☄ Si vous aimez les jeux vidéos et les dinosaures, c’est le jeu The Isle qui pourrait vous plaire ! Je teste toutes les espèces de dinosaures jouables sur ma chaîne YouTube.

11 commentaires sur “Ma collection de dinosaures Papo, Schleich, Safari, Collector, Rebor, Bullyland : encore de nouvelles têtes ! [Partie 3/4]

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    1. Rien n’est trop beau pour les dinos xD mais parfois il faut quand même partager le canap avec les chats, les combats qui s’ensuivent sont alors épiques 😉

      Je comprends ton affection pour Annesyl, c’est vrai qu’elle est belle gosse ! Grâce à ton message j’ai remarqué que ses plaques dorsales fourmillaient de nervures comme le tracé des vaisseaux sanguins ! Je ne l’en aime que plus * . *

      Merci pour ton intérêt ^^

      @ bientôt quelque part !

      Chris

      J’aime

      1. Ah, c’est la première chose que j’ai vu les nervures ! la texture m’a attirée l’oeil direct 🙂

        dinos + chats oui effectivement la cohabitation doit se négocier haha (mais y’en a qui sont plus douxes que d’autres quand même :p)

        Bonne semaine Chris !

        Aimé par 1 personne

  1. C’est une très belle collection ! Je ne savais pas qu’il existait d’aussi belles figurines de dinosaures. Merci pour cette découverte.
    Moi aussi je suis collectionneuse mais dans un tout autre genre. Mes sujets de prédilections c’est Marilyn Monroe et Madonna (je vais ne citer qu’elles pour faire court).
    Moi je me pose beaucoup de questions depuis quelques temps sur mes collections et notamment ce qu’elles vont devenir après ma disparition. Et là forcément je me dis : pourquoi je collectionne ? Quel est l’intérêt de cet amoncellement ? Du coup je les regarde bien différemment aujourd’hui.

    Aimé par 1 personne

    1. Merci 😀 Heureux de t’avoir permis de découvrir le monde merveilleux des figurines de dinosaures !

      Que collectionnes-tu sur Marilyn Monroe et Madonna ? (posters, CD, DVD… un peu de tout ? ^^). Quand as-tu commencé à collectionner ?

      Je me suis posé les mêmes questions que toi à propos de ma collection il y a quelques années ! À savoir « pourquoi faire ? » et « que deviendront toutes ces figurines plus tard, quand je ne serais plus là ? ». Eh bien cette dernière question me fend le cœur comme si j’allais laisser de vrais animaux xD j’espère avoir encore de loooongues années devant moi, et qu’elles m’accompagneront réellement jusqu’à la tombe, mais j’aimerais beaucoup en faire don à un musée pour l’animation par exemple d’ateliers pédagogiques… ou pourquoi pas les offrir à un autre collectionneur à condition que leur destinataire s’engage à les garder toutes ensemble (parce que j’ai aussi de la peine à l’idée qu’elles puissent finir toutes éparpillées après tant de décennies passées ensemble, il y a quelque chose ici de presque mystique dans ce tracas).

      Je m’efforce de penser que peu importe à quel point j’y suis attaché, il ne s’agit que de matériel et que leur devenir quand moi même je ne serai plus de ce monde ne doit pas m’inquiéter. En tout cas, réfléchir à ce sujet m’a également fait réfléchir à « pourquoi je collectionne ? »

      J’ai eu une longue période de culpabilisation par rapport à ça et mes convictions écologiques. Je m’en voulais de contribuer à la fabrication d’objets parfaitement inutiles et gaspiller des ressources juste pour le plaisir de les entreposer dans des vitrines et de les en sortir parfois pour quelques photos. Je me disais que nous autres humains avons des préoccupations bien futiles, ce que les baroques auraient qualifié de « vanité ». Et puis un jour, une amie m’a dit : « j’ai l’impression que pour toi, ces dinosaures sont des totems et qu’ils te protègent. »

      Cette déclaration m’a fait énormément réfléchir et je dois admettre que mon amie a vu juste. Je ne crois pas que ces figurines soient réellement des objets protecteurs comme peuvent le passer les pierres type Œil de Tigre ou améthyste, je ne crois aucunement qu’elles éloignent les mauvaises ondes de moi, en revanche, j’ai bien remarqué que les avoir autour de moi me rassure énormément et le fait de les contempler ou de les manipuler apaise mes angoisses et me détend. Je me suis libéré de ma culpabilité en comprenant que ces figurines pour moi ne servaient pas à rien parce qu’elles m’apportaient réellement quelque chose qui dépasse largement le plaisir de les accumuler. Mais on confine au mysticisme… ou à l’intérêt spécifique d’une personne autiste 😉

      Aimé par 1 personne

      1. Qu’est-ce que je collectionne ? ET bien tout et n’importe quoi en ce qui concerne Marilyn. S’en est à un point que je ne sais même plus ce que je possède. En ouvrant des tiroirs, des boîtes je découvre. Mais en réalité je suis papier. Je suis une amoureuse éperdue du papier. J’ai des livres partout, des cartes postales, des magazines, des posters… pour Madonna j’ajoute les supports musique comme les vinyles et les cds.
        En fait qu’importe le thème j’ai tout et n’importe quoi.
        J’ai d’ailleurs entamé sur mon blog une nouvelle rubrique : « la malle aux trésors ».
        Mes questionnements m’ont fait réaliser que je ne connais même pas tout ce que je possède. J’ai une pièce entière consacrée à mes collections. Elle est remplie de boîtes d’archives, de bibliothèques, de classeurs… Je suis arrivée à un point que j’ai ressenti une oppression de cette accumulation.
        En réalité, jusqu’à il y a quelques années, je voyais ces objets comme une protection. C’était ma zone refuge, mon cocon. Cela a marché pendant longtemps. Mais suite à une grave dépression, ces objets avaient perdu de leur protection. Ils sont redevenus des objets. C’est à partir de là que j’ai commencé à réfléchir. Certains me sont vraiment précieux parce qu’ils sont liés à un affect particulier mais la plupart sont justes des objets. Avoir pour avoir. La course effrénée à la consommation. ET sur Marilyn j’en ai acheté des choses sur cet aspect là !
        J’ai fini par comprendre que j’achetais pour compenser un manque et non pour l’objet en lui-même.
        Aujourd’hui je regarde cela différemment. J’ai besoin de revenir aux sources.
        Moi cela fait trente ans que je collectionne rien que sur Marilyn. Donc faut imaginer tout ce que j’ai pu accumuler ! surtout qu’à une époque j’avais l’argent pour acheter encore et toujours plus…
        Maintenant je reviens à l’essentiel. Je me pose des questions avant d’acheter un article. Mais parfois la collectionneuse compulsive refait surface 🙂 .
        Reste que j’ai besoin de me réapproprier mes collections en les connaissant enfin réellement. Et ma petite rubrique mensuelle sur mon blog est un moyen amusant que j’ai trouvé pour le faire.
        Pour revenir au devenir, je pense à un lègue à une bibliothèque ou un musée. Et puis je me dis aussi que l’important est que j’y trouve plaisir. Si à ma mort cette collection est éparpillée, je souhaite qu’elle fasse le plaisir de plein de personnes. ET c’est peut-être ce qui m’intéressera le plus en définitive. Cela implique de la disperser de mon vivant. Je pense que c’est la meilleure option. La plus belle en tout cas 🙂 .

        Aimé par 1 personne

        1. Cela fait 23 ans que j’ai commencé la mienne – j’imagine donc tout à fait ce que peut donner une collection (et même une double collection dans ton cas !) de plus de trente ans. Et encore, pour ma part j’ai la chance incroyable de faire partie des collectionneurs « minimalistes », une espèce étrange qui certes collectionne, mais seulement les pièces qu’elle juge dignes xD

          Je ne garde que les figurines que je trouve réellement belles / réalistes / présentant un intérêt quelconque. En revanche, je n’ai aucun remord de délaisser celles qui font trop jouet / toc. Cela fait déjà un bon tri 😀 Ainsi, je conserve de la place pour les meilleures et j’évite instinctivement la sensation d’oppression. Car il est clair que posséder trop d’objets finit par étouffer (j’ai beau être collectionneur, je suis aussi adepte du minimalisme !). Je comprends parfaitement ce que tu as pu ressentir et je trouve ton nouveau rapport à ces objets très sain. L’évolution que tu décris est intéressante et je trouve ton idée de série d’articles « malle au trésor » topissime ! Tant pour toi que pour nous qui te suivons.

          Il est vrai que « disperser » peut être un moyen de faire plaisir à plus de monde aussi… Me voilà devant un dilemme ! J’espère avoir encore au moins 40 ans devant moi pour le résoudre 😀

          Aimé par 1 personne

        1. Il est clair que je n’ai rien inventé, après tout les premiers humains qui ont trouvé des os de dinosaures les ont pris pour des os de géants ou de dragons – et ont parfois vénéré ces créatures ^^ mais même si ma passion pour ces figurines flirte parfois avec le mysticisme, je n’y tombe pas (j’ai d’autres objets pour ça xD). Mon attachement à elles est vraiment plus d’ordre psychologique – lié à l’enfance et à la naissance de mon imagination que certain-e-s qualifieraient de « débordante » ^^

          Aimé par 1 personne

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